La geographie :
Le hameau ou nous habitons depuis 1986 est situé sur les coteaux d'une colline, orienté plein sud, en climat sec et chaud en été avec parfois des grosses pluies en Automne ( comme les episodes cevenoles).
la geologie :
Ce hameau a toujours connu des difficultés pour l’eau, les voisins anciens, nous ont dit que les sources changeaient de place régulièrement. Le sol compose´de couches siliceux en surface , a un couche argileux ( argile-siliceux) en profondeur, devenant de la marne souvent a plusieurs metres de profond, sauf endroits érodés ou exposés par des travaux de terrassement. Toutes ces endroits sont utiles pour l’observation préalable, car il y a de l’information a glaner !!
En-dessus la marne, il y a du calcaire, avec des failles ( comme dans les causse et les paysage « Karstiques » )
L’eau ici donc peut rester accessible depuis la surface, a condition de ne pas percer la marne sinon elle partira dans les grottes ! La ligne des sources issues du fond de la couche calcaire est a 125 m plus bas que l’hameau.
L’histoire commence avec un trouvaille complètement hasardeux d’une source « temporaire » ou une petite collecte du ruissellement de la colline en amont du hameau se jetais dans un ravin « sec » en foret. en ballade avec mes chiens de troupeau mon baton a plongé dans une couche molle et humide. mais partout autour la foret était, bien sec. fasciné je creusait avec mes doigts et je vois un tout petit filon d’eau qui bouge. La suite était plusieurs mois d’observation, et beaucoup de ballades en foret avec mes chiens !!
Tout d’abord j'ai creusé avec les mains ! puis a la main, avec une pelle, et pour finir quand j’étais prêt a la mini-pelle. le trou de 2 ou 3 m3 s’effondrait pendant que je creusait, et il coulait un minuscule filon d’eau entre l’argile sableux contentant du grés, et l’argile grise qui devenait de la marne grise en profondeur.
Entre ces deux couches il y a avait une minuscule couche de 1cm de gravillons roussâtre et roulés de forme. c’est par la que l’eau arrivait ! d’un coup je comprenait pourquoi les vieux disait que l’eau a toujours changer de place ici, et pourquoi le nom du lieu-dit voulait dire « petit vallons » en patois, car ici la foret est plein de petit vallons ou ravins secs, qui deviens parfois des effondrements ou avens, quand la couche d’argile est complètement érodé et on arrive sur le calcaire karstique.
Les champs et talus ont aussi plein d’éboulements ici, ce qui témoigne la glissement de l’argile mouillé sur les couches en pente de la roche mere ( marne ou calcaire), la pluie rentre dans le sol par les crevasses dû a la sécheresse et la contraction des argiles (faible en Magnesie,) et une fois sur les couches imperméables l’argile. se sature et peut glisser si la pente y est favorable. Nous avons hérité le nom d’une parcelle appelle par les vieux .. »l’éboulement « a cause du passé.
Revenons a notre captage ! il fallait donc faire un trou de collecte permettant de capter l’eau et le mettre dans un tuyau, le filtrer pour les particules de sable et des argiles, et garder sa niveau le plus haut possible.
Un premier traversé dans la foret avec le niveau a eau ( u-tube ) a permet d’estimer que le niveau de ce source était de 3m.50 au dessus de nos parcelles agricoles situés sur l’autre versant !! …pas mal …peut être on pouvait le faire venir par gravité !
Le lendemain de la mini-pelle le trou était plein ! donc la un leçon a retenir : « jamais laisser l’engine dans le trou pour la nuit ! »Heureusement que jai écouté Bill Mollison et Darren Doherty !
Donc pour commencer les travaux on a siphonné l’eau et pendant tout les travaux c’était nécessaire de vider l’eau.
Une fois le fond du trou était visible on a coulé un dalle béton sur la marne et posé dans la foulé un premier rangée de parpaings aussitôt crépis avec un melange chaux/ciment pour l’étanchéité.
Chaque niveau supplémentaire était monté par la meme méthode jusqu’a on est sortie de terre.jeremy building l
Le mur traversière du centre a servi de « barrage » , qui a permis de collecter derriere l’eau arrivant des trois directions dans la fameuse couche de petit gravillons.
Le petit carré de blocs était monté avec des jours entre les blocs de environ 1cm ou moins qui laissé passer l’eau, mais pas de gravillons, plus tard, toute la partie en amont était remplis de pierres, galets et gravillons, et j’estime qui contient 1 a 2 m3 d’eau en amont. En aval le grand carré etait etancheifié pour pouvoir stocker et laisser reposer l’eau, afin de enlever les sediments.
Nous avons aussitôt installé des departs de tuyaux. J’ai gardé un accès a l’eau de la source en directe, pour la consommation, et separament un autre tuyau pour l’eau a usage agricole en plus gros quantité, qui venait plus de surface ( par un quatrieme arrivé trouvé pendant les travaux ! et dont la qualité etait moins sur ) et pour finir un tuyau de trop plein, si jamais il y en aura de trop (?! ) et un drain avec un bouchon, qui permet de tout vidanger par un tuyau qui descend le ravin.
quand les pluies ont arrivés on a vue que un partie d’eau n’arrivait toujours pas dedans et pour cela jai fait un trencher de collecte avec un drain agricole ( blanc) qui a augmenté un peu le debit globale, et qui a fait que toute les eaux ont la meme niveau de protection des infiltrations de surface.
Il restait encore a faire une grande trencher et les tuyaux pour pouvoir transporter cette precieuse ressource vers la maison, le jardin et la bergerie. !! voir « la distribution de l’eau et l’ecoulement par gravité «